Posté le 29 juillet 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Les JO de Paris 2024 viennent de commencer, l’occasion de vous parler de l’alimentation des sportifs. Pendant 15 jours nous allons, nous l'espérons, assister à des exploits sportifs et des records. Voyons alors aujourd’hui la place de la nutrition dans ces exploits. Avant, pendant, après… un champion, ça mange comment ?
Bien se préparer avant la compétition
Avant une compétition, l’athlète doit préparer son corps. Une compétition comme les Jeux Olympiques demande des mois de préparation. Mais peu de temps avant l'événement les athlètes vont augmenter progressivement leur consommation de glucides complexes à travers notamment les féculents.
Ces aliments riches en apports calorifiques sont essentiels pour remplir leurs réserves de glycogène musculaire. Ils doivent également consommer des protéines maigres comme le poulet, le poisson et les oeufs, qui apportent des calories nécessaires à la réparation et à la construction musculaire.
Les graisses mono et insaturées, telles que celles contenues dans les avocats, les noix et les huiles végétales, sont également importantes pour fournir une énergie soutenue nécessaire à une bonne préparation.
Alimentation pendant la compétition
Pendant une compétition, il est crucial de maintenir le niveau d'énergie et d'hydratation. Les sportifs optent généralement pour des sources de glucides rapides et riches en calories comme les bananes, les barres énergétiques et les boissons sportives.
Ces aliments sont faciles à digérer et fournissent une énergie rapide. L'hydratation est primordiale. Bien que l'eau soit essentielle, les boissons pour sportifs peuvent être bénéfiques lors de compétitions de longue durée.
Ces boissons contiennent des électrolytes (sodium, potassium, etc.) et des calories sous forme de glucides, qui aident à remplacer ceux perdus par la sueur et à prévenir la déshydratation. Elles ne sont pas essentielles si l’ensemble de l’alimentation est bien pensée mais elles aident à éviter toute carence qui pourrait faire manquer une marche sur le podium ou une bonne performance.
Une assiette équilibrée devrait contenir environ 50 à 60 % de glucides, 20 à 30 % de protéines et 20 à 30 % de graisses. Les légumes colorés et les fruits doivent également être présents pour apporter des vitamines et des minéraux essentiels sans trop augmenter l'apport calorique.
Les athlètes doivent privilégier les aliments non transformés et éviter les sucres ajoutés et les graisses saturées. Rester hydraté est également crucial; l'eau doit être consommée tout au long de la journée.
Après l’effort, la récupération
Après une compétition, l'alimentation joue un rôle essentiel dans la récupération musculaire et la reconstitution des réserves d'énergie. Immédiatement après l'effort, les athlètes consomment régulièrement une collation riche en glucides et en protéines pour favoriser la récupération musculaire et apporter les calories nécessaires.
Les protéines aident à réparer les fibres musculaires endommagées, tandis que les glucides reconstituent les réserves de glycogène. Une boisson protéinée, un yaourt avec des fruits, ou un sandwich au poulet sont d'excellentes options.
Dans les heures qui suivent, un repas complet et équilibré est essentiel. Celui-ci doit inclure des protéines maigres, des glucides complexes, des légumes variés et des graisses en juste quantité pour assurer une récupération optimale et préparer le corps pour les prochains entraînements et les prochaines épreuves. On se croirait sur Savoir Maigrir non ? Vous êtes des athlètes à votre niveau, avec votre objectif, ne le perdez jamais de vue !
Le sommeil est un facteur clé souvent négligé, mais il est crucial pour la performance sportive et la gestion calorique. Un sommeil adéquat permet la récupération musculaire, la consolidation de la mémoire musculaire et la régulation des hormones. Les athlètes devraient viser au moins, selon les cas, 7 à 9 heures de sommeil par nuit.
Cela varie bien-sûr selon les types de sports, un marathonien ne mange pas comme un haltérophile et c’est la même chose en ce qui concerne les quantités.
Dans la vidéo qui suit, j’interviewe Goulwenn Tristan, 3 fois champion du monde d’ultra triathlon. Ses exploirts sont sur-humains. Qui est capable de faire 1 marathon, 3.8 km de nage et 180 km de vélo et cela… tous les jours pendant 20 jours ?
Regardez, c’est impressionnant, 18 œufs par jour et à l’arrivée du marathon, il adore la tartiflette !
Posté le 20 juillet 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
L'été est synonyme de soleil, de vacances, et surtout de repas en plein air. C'est l'occasion idéale pour essayer différentes méthodes de cuisson. Voici un tour d'horizon de cinq modes de cuisson estivale, avec leurs avantages et inconvénients.
Le four solaire utilise l'énergie du soleil pour cuire les aliments. Cette méthode est écologique et économique, parfaite pour les journées ensoleillées.
Avantages :
- Écologique : Utilise une énergie renouvelable et gratuite.
- Sans risque de brûlure : La température reste modérée.
- Saveurs conservées : La cuisson douce préserve les arômes.
Inconvénients :
- Dépendance à la météo : Impossible à utiliser par temps couvert.
- Temps de cuisson long : La cuisson peut prendre plusieurs heures.
- Nécessite un équipement spécifique : Le four solaire n'est pas toujours accessible.
La cuisson en papillote consiste à envelopper les aliments dans du papier sulfurisé (bien préférable au papier aluminium) et à les cuire au four ou sur le barbecue. Alors oui, elle peut être utilisée toute l’année mais en été, sur le barbecue ou la plancha, c’est un tout autre plaisir.
Avantages :
- Cuisine saine : Les aliments cuisent dans leur propre jus, sans ajout de matières grasses.
- Saveurs intenses : Les arômes sont piégés dans la papillote, ce qui intensifie les saveurs.
- Cuisson facile : Méthode simple et rapide.
Inconvénients :
- Papier aluminium : Son utilisation peut poser des questions environnementales et de santé, utilisez du papier sulfurisé.
- Limité aux petites portions : Pas idéal pour les grands repas.
- Manque de croustillant : Les aliments ne dorent pas.
La cuisson à la plancha ou à la pierrade est une méthode conviviale, où les aliments sont cuits rapidement sur une plaque chauffante.
Avantages :
- Rapide : Cuisson rapide et efficace.
- Conviviale : Idéal pour les repas en groupe.
- Saveur naturelle : Les aliments conservent leur goût naturel.
Inconvénients :
- Entretien : La plaque nécessite un nettoyage fréquent.
- Température élevée : Risque de brûlure si non surveillé.
- Environnement : Consomme de l'électricité ou du gaz.
Le ceviche est une méthode de préparation des poissons et fruits de mer crus, marinés dans du jus de citron ou parfois de vinaigre.
Avantages :
- Cuisine sans cuisson : Rafraîchissant et parfait pour les journées chaudes.
- Santé : Le jus de citron "cuit" les protéines sans perdre de nutriments.
- Rapidité : Préparation rapide, pas besoin de source de chaleur.
Inconvénients :
- Fraîcheur essentielle : Nécessite des ingrédients ultra frais pour éviter les intoxications alimentaires.
- Pas pour tout le monde : Certains n'apprécient pas la texture des aliments crus.
- Marinade longue : Le temps de marinade peut être long.
Le barbecue est sans doute la méthode de cuisson estivale la plus populaire. Il donne un goût fumé caractéristique aux aliments. Au sujet du barbecue, il est souvent question des parties un peu trop brûlées, noircies. Certes, la consommation de cette partie peut présenter des risques mais tant que vous ne mangez pas de barbecue tous les jours (et que vous ne brûlez pas vos aliments à la poêle), tout ira bien.
Avantages :
- Goût unique : La cuisson au charbon de bois donne une saveur inégalable.
- Convivialité : Parfait pour les grandes réunions de famille ou entre amis.
- Variété : Permet de cuire viandes, poissons, légumes, etc.
Inconvénients :
- Risque d’acrymalides : La cuisson à haute température peut générer des substances nocives, mais leur impact est négligeable si on n'en abuse pas.
- Pollution : Utilisation de charbon de bois ou de gaz.
- Risque d’incendie : Nécessite une surveillance constante.
Que vous optiez pour la cuisine écologique avec le four solaire, la simplicité de la papillote, la convivialité de la plancha, la fraîcheur du ceviche ou le goût fumé du barbecue, l'important est de varier les plaisirs et de profiter de l'été en toute sécurité. Et n'oubliez pas, même si certaines méthodes de cuisson peuvent produire des acrymalides, leur consommation occasionnelle ne présente pas de risque significatif pour la santé.
Et comme d'habitude, regardez la vidéo qui vous expliquera tout en détail.
Posté le 8 juillet 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
C’est l’été, vous voulez vous faire plaisir tout en faisant attention. Voici quelques conseils pratiques faciles à appliquer au quotidien. Pour aller plus loin, voici comment gérer cet été et vous faire plaisir sans prendre de poids ! Voici quelques astuces que je vous conseille vivement d’intégrer à votre quotidien, pour les appliquer sans même y penser, comme de bonnes habitudes !
À table, pensez aux petits gestes pour éviter les gros écarts
Avec les vacances et l’été, prenez un peu de recul sur votre fonctionnement habituel et mettez en œuvre ces conseils simples et faciles à mettre en place !
Lors des invitations, comme vous allez être beaucoup sollicité(e)s, adoptez cette stratégie :
Encore une invitation à l’apéro ? Vous savez comment faire maintenant
Tout compte fait, cette méthode n’est pas si terrible et elle évite de casser votre régime et votre motivation.
Les repas au restaurant
En entrée, choisissez de préférence :
Pour le plat principal :
Au dessert :
Le problème au delà du choix du plat, c’est la quantité et l’accompagnement
Retenez une chose simple : quelle que soit la situation, choisissez toujours deux plats, entrée/plat ou plat/dessert.
Quel que soit le restaurant il y a toujours une option possible pour limiter les écarts, et s’il n’y a vraiment pas de solution, faites attention à ne consommer que ce qui vous convient et vous ferez un rattrapage sur les prochains repas !
Sur le "pouce"
Vous n’avez pas le temps de manger ce midi, ou vous prévoyez un pique-nique ou de manger quelque chose sur le pouce ? Voici une façon de s’en sortir sans faire d’écart :
Contrairement à ce que l’on nous raconte souvent, et je ne vous ai jamais menti là-dessus, se mettre au régime est long et difficile. Il faut toujours choisir une période propice et se fixer un objectif, même futile : remettre un pantalon qui vous va si bien, une fête à venir...
Et, surtout, jouez sur la longueur. Pas question de vous affamer mais réduisez l’équation apport/dépense. Si vous avez grossi, c’est que vous avez consommé plus de calories que vous en avez dépensé.
C’est le bon moment avec l’été de procéder à une diminution des apports et/ou faire plus de sport. L’avantage du sport est de vous donner un corps plus ferme et de brûler les calories que vous consommez peut-être en excès en ce moment.
Et puis qui dit été, dit soleil et bronzage. Alors pour avoir un beau bronzage, un teint hâlé sans auto-bronzant, voici un Menu Bronzette que vous allez adorer. Regardez cette toute nouvelle vidéo, protégez-vous du soleil et bon appétit !
Posté le 1 juillet 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Désormais, tout le monde sait que la consommation excessive d’alcool est responsable de maladies graves. Pourtant, certains continuent à expliquer que l’alcool présente des propriétés positives. Sachons raison garder, et revenons sur les principes de base à connaître sur l’alcool.
Une poignée d’Américains s’amuse d’ailleurs de ce french paradoxe, qui a longtemps servi à vendre du vin de Bordeaux en le faisant passer pour un produit quasiment médicinal. En réalité, les propriétés relatives à l’efficacité du vin dans le traitement ou la prévention de certaines maladies sont plutôt liées à la présence de polyphénols, connus vulgairement sous le nom de tanins, lesquels auraient une action positive sur les parois des artères.
Pour le reste, il va sans dire qu’en dehors de l’alcool de menthe, qui était donné à l’école sur un sucre, il est peu recommandé de conseiller l’alcool dans le traitement de maladies. Ajoutons, contrairement à ce que pensent certains, que la quantité du résidu sec contenu dans le vin et sa complexité ne peut pas lui interdirel’appellation d’aliment, nuance très importante pour le législateur !
La bière contient un peu de phosphore, du calcium (200 mg par litre), du magnésium (80 mg par litre), du potassium (jusqu’à 2 g par litre) mais aussi du sodium (jusqu’à 400 mg par litre), ce qui en fait une boisson à contrôler, en cas de grande consommation, pour ceux qui suivent des régimes sans sel.
Le vin est un produit autrement plus complexe, sa fermentation contribuant à en modifier les substances chimiques. On y trouve des vitamines du groupe B (B1, B2, B6, B12), de la vitamine PP, des acides foliques, ainsi que de la vitamine C.
En revanche, contrairement à une idée largement répandue, le vin possède aussi des minéraux, contenant trois fois plus de fer que de silicium et presque autant de zinc. Il est en outre riche en potassium, en sodium (environ 20 mg par litre), en magnésium (20 mg par litre) et en calcium (20 mg par litre).
L’énumération de ces chiffres souligne, non la richesse en minéraux de ces différentes boissons alcoolisées, mais le fait qu’on les retrouve dans presque tous les aliments. Ainsi, de nombreuses eaux se vantent de leur teneur en minéraux alors que ceux-ci sont présents dans de nombreux produits qui n’en font pas pour autant de la publicité.
L’essentiel est de retenir que 1 g d’alcool se situe entre 1 g de lipides et 1 g de glucides, 1 g de lipides apportant 9 kilocalories et 1 g d’alcool, 7.
Il n’est pas rare d’entendre aussi des personnes affirmer que, à la suite d’une soirée bien arrosée, leur poids a baissé malgré la consommation d’alcool. L’explication est simple : l’alcool, produit diurétique, a pour vertu d’augmenter l’excrétion urinaire de l’eau.
Dès lors, cette perte de poids traduit une perte en eau tout à fait momentanée. De la même façon, la notion selon laquelle le champagne serait un meilleur vin que les autres est toute relative. Certes, il existe des champagnes dont la teneur en alcool et en sucre est plus faible que d’autres vins, mais il s’agit toujours d’un vin mousseux !
Enfin, rappelons que l’énergie fournie par le vin se dépense en chaleur et ne peut être utilisée par l’organisme pour le travail musculaire mais au contraire pour stocker de la graisse.
Dans la vidéo qui accompagne cet article, je fais le tour de la plupart des alcools que vous pouvez trouver à l'apéritif, et comment les choisir. Alors, bière, vin ou alcool fort ? N'oubliez pas que l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Posté le 17 juin 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Avec l’arrivée des beaux jours, nombreux sont ceux qui cherchent à affiner leur silhouette avant l’été. Vous connaissez mon approche équilibrée et saine pour perdre du poids de manière efficace et durable. Voici 5 grands conseils pour réussir à atteindre vos objectifs pour remettre vos tenues d’été préférées.
La première étape pour perdre du poids est de comprendre les principes fondamentaux de la nutrition et de l’équilibre alimentaire, tous mes réseaux (YouTube, Insta, Facebook, TikTok) sont là pour vous y aider. Il ne s’agit pas de se priver, mais de manger de manière plus intelligente. La clé résidant dans la réduction des calories tout en maintenant un apport nutritionnel suffisant.
Voici quelques principes essentiels :
Réduire les calories sans se priver
Il est crucial de diminuer l'apport calorique, mais sans tomber dans le piège des régimes draconiens. La methode Cohen recommande de réduire progressivement les portions et de choisir des aliments moins caloriques mais nutritifs, comme les fruits, les légumes et les protéines maigres.
Privilégier les aliments riches en fibres
Les fibres jouent un rôle crucial dans la satiété et la digestion. En consommant des aliments riches en fibres, comme les légumes, les fruits, les légumineuses et les céréales complètes, vous vous sentirez rassasié plus longtemps, ce qui vous aidera à éviter les grignotages.
Boire suffisamment d’eau
L’hydratation est essentielle dans le processus de perte de poids. L’eau aide à éliminer les toxines et à réguler l’appétit. Je vous recommande de boire au moins 1,5 à 2 litres d’eau par jour. Pas plus, sauf si vous avez soif, ou que vous transpirez beaucoup avec la chaleur, mais ne vous forcez pas à boire “plus”.
Éviter les sucres raffinés et les graisses saturées
Les sucres raffinés et les graisses saturées sont des ennemis de la perte de poids. Remplacez-les par des alternatives plus saines : utilisez des édulcorants naturels à la place du sucre, et privilégiez les graisses insaturées présentes dans les huiles végétales, les avocats et les noix.
Pour perdre du poids efficacement, il est essentiel d’adopter une routine alimentaire structurée. Je vous conseille de planifier vos repas et de respecter des horaires réguliers. Cela aide à réguler le métabolisme et à éviter les fringales.
Le petit-déjeuner
Bien qu’il ne soit pas obligatoire, si vous avez l’habitude de prendre un petit déjeuner, conservez-le. Si vous avez l’habitude de ne pas en prendre, ne changez rien. Mais si vous prenez un petit déjeuner, optez pour des protéines, des fibres et des glucides complexes : par exemple, des œufs, des fruits, des yaourts nature et des flocons d’avoine. Vous serez rassasié(e) plus longtemps.
Le déjeuner
Le déjeuner doit être consistant mais équilibré. Incluez des protéines (viande maigre, poisson, légumineuses), des légumes et une petite portion de féculents. Évitez les sauces lourdes et les fritures.
Le dîner
Le dîner doit être léger pour faciliter la digestion pendant la nuit, un repas trop lourd risque de rendre le sommeil plus difficile également. C’est la période, préférez les salades ou les légumes vapeur avec une source de protéines légères comme le poisson ou le poulet. Et je le dis souvent, une dose de féculents le soir est la bienvenue, elle aidera à un meilleur endormissement.
La perte de poids se complète avec une activité physique régulière. Il n’est pas nécessaire de pratiquer des exercices intensifs ; une activité modérée mais régulière est suffisante.
Marcher au moins 30 minutes par jour
La marche est une excellente activité physique accessible à tous. Essayez de marcher au moins 30 minutes par jour pour stimuler le métabolisme et brûler des calories.
Intégrer des exercices de renforcement musculaire
Les exercices de renforcement musculaire aident à tonifier le corps et à augmenter la masse musculaire, ce qui accélère le métabolisme. Vous pouvez intégrer des exercices simples comme les squats, les fentes et les pompes à votre routine quotidienne.
Faire des activités que vous aimez
L’important est de trouver des activités physiques que vous aimez et que vous pouvez pratiquer régulièrement, que ce soit la danse, le vélo, la natation ou même le jardinage. Le plaisir dans l’activité est essentiel pour maintenir la motivation.
Le stress et le manque de sommeil peuvent nuire à vos efforts pour perdre du poids. Pratiquez des techniques de relaxation, comme la méditation ou le yoga, et assurez-vous de dormir suffisamment chaque nuit.
La relaxation et la méditation
La relaxation aide à réduire le stress, qui peut entraîner des fringales et des comportements alimentaires compulsifs. Prenez du temps chaque jour pour pratiquer la méditation ou des exercices de respiration.
Avoir un bon sommeil
Un sommeil de qualité est crucial pour la perte de poids. Le temps de sommeil, c’est une affaire personnelle, allant de 6 à 9 h selon les individus. Établissez une routine de sommeil régulière et évitez les écrans avant de vous coucher.
Enfin, j’insiste sur l’importance de suivre vos progrès pour garder la motivation. Utilisez un carnet minceur pour noter vos repas (Carnet disponible sur l’application Méthode Cohen), vos activités physiques et vos ressentis. Célébrez vos réussites et ne soyez pas trop dur avec vous-même en cas de plaisirs plus gourmands.
Tenir un journal alimentaire
Un journal alimentaire peut vous aider à identifier les habitudes qui entravent votre perte de poids et à ajuster votre régime en conséquence.
Se fixer des objectifs réalistes
Fixez-vous des objectifs réalistes et atteignables. Une perte de poids saine est progressive. Visez une perte de 0,5 à 1 kg par semaine.
S’entourer de soutiens
Cherchez le soutien de vos proches et venez dans les lives et les forums Savoir Maigrir. Le soutien social est un puissant motivateur.
En suivant ces conseils, vous vous mettez sur la bonne voie pour perdre du poids pour le début de l’été de manière saine et durable. N’oubliez pas que la patience et la persévérance sont les clés du succès !
Je vous laisse regarder la vidéo qui accompagne cet article, et vous pourrez remettre vos tenues d'été préférées !
Posté le 10 juin 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Le sommeil est un processus physiologique fondamental essentiel au maintien de la santé et du bien-être. Un bon sommeil permet une meilleure perte de poids et une perte de poids favorise souvent un bon sommeil. Alors comment articuler les deux et comment la mélatonine, cette petite molécule à l’effet soporifique, pour nous aider à faire de beaux rêves et se réveiller en pleine forme.
Pendant le sommeil, notre corps subit des fonctions réparatrices cruciales, notamment la croissance musculaire, la réparation des tissus, la synthèse des protéines et la libération d'hormones.
Le sommeil est divisé en différentes phases, y compris le sommeil léger, le sommeil profond et le sommeil paradoxal (REM - Rapid Eye Movement), chacune jouant un rôle unique dans la régénération physique et mentale.
Un sommeil adéquat soutient les fonctions cognitives telles que la consolidation de la mémoire, l'apprentissage et la régulation émotionnelle et je vous le disais en introduction, permet de faciliter la perte de poids.
Un adulte moyen a généralement besoin de 7 à 9 heures de sommeil par nuit pour fonctionner de manière optimale. Les besoins individuels peuvent varier, c’est du cas par cas, vous le verrez, je l’explique dans la vidéo qui accompagne cet article.
Divers troubles du sommeil peuvent perturber la qualité et la durée du sommeil, entraînant des implications significatives pour la santé. Les troubles du sommeil courants incluent l'insomnie, l'apnée du sommeil, le syndrome des jambes sans repos et la narcolepsie.
L'insomnie, caractérisée par des difficultés à s'endormir ou à rester endormi, peut entraîner une fatigue chronique, de l'irritabilité et une diminution des performances cognitives.
L'apnée du sommeil, où la respiration s'arrête et reprend à plusieurs reprises pendant le sommeil, peut entraîner des problèmes cardiovasculaires, de l'hypertension et un risque accru d'accident vasculaire cérébral.
Le syndrome des jambes sans repos provoque des sensations inconfortables dans les jambes, entraînant des réveils fréquents et un sommeil fragmenté.
La mélatonine est une hormone naturellement produite par la glande pinéale dans le cerveau, jouant un rôle crucial dans la régulation des cycles veille-sommeil. En tant que complément, la mélatonine est disponible sous diverses formes, notamment des pilules, des gummies et des sprays.
Ces suppléments peuvent aider à traiter les troubles du sommeil, particulièrement le décalage horaire et l'insomnie. Pour une efficacité optimale, il est généralement recommandé de prendre de la mélatonine 30 à 60 minutes avant l'heure de coucher souhaitée.
Les doses varient, en France, les compléments alimentaires ne peuvent contenir qu’entre 1 et 2 mg par unité (cela peut aller juqu’à 10 mg aux USA) et on conseille pour les novices de consommer une dose de à 0,5 à 1 mg quotidienne, augmentant progressivement jusqu'à 2 milligrammes si nécessaire.
Cependant, il est crucial de consulter un professionnel de la santé avant de commencer tout complément de mélatonine, car des doses trop élevées peuvent entraîner des effets secondaires tels que des maux de tête, des vertiges et des nausées.
En respectant ces conseils, la mélatonine peut être un outil efficace pour améliorer la qualité du sommeil et, par conséquent, la santé générale.Et pour aller plus loin, je vous laisse regarder la vidéo qui accompagne cet article. Je vous explique tout sur la mélatonine.
Posté le 27 mai 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Avec plus de 400 fromages recensés en France (et les chiffres varient beaucoup), il est parfois difficile de s’y retrouver. Voici quelques conseils que vous allez particulièrement apprécier.
On distingue deux catégories de fromages : le fromage frais et le fromage affiné.
Le fromage blanc provient de la coagulation du lait au moyen des ferments lactiques. Le fromage blanc caillé en est une variété plus ou moins égouttée.
Les fromages frais, à tartiner, sont en plus salés et davantage égouttés. Ils se présentent en barquette ou emballés dans une feuille d’aluminium. Ils contiennent plus d’eau que les fromages affinés, c’est pourquoi ils sont souvent moins caloriques.
Cependant, leur teneur en matières grasses est variable et dépend d’ajouts de crème pouvant ainsi aller jusqu’à 60 % de lipides, d’où l’intérêt de lire les étiquettes.
Les fromages affinés sont beaucoup plus nombreux. Il s’agit de lait caillé sous l’action de présure ou de ferments lactiques qui est ensuite égoutté et mis à “fermenter". On finit en le salant, en ajoutant éventuellement des moisissures, puis en l’affinant. C’est ce temps d’affinage qui lui confère son allure définitive, le rangeant dans une famille définie.
• Les fromages à pâte molle pour lesquels l’égouttage est lent. Ils peuvent être à croûte fleurie comme le camembert, le brie ou le coulommiers, ou à croûte lavée comme le Pont-l’Évêque, le Munster…
• Les fromages à pâte simplement pressée, ce qui accélère l’égouttage. Ils peuvent être à croûte moisie comme le Saint-Nectaire, la tomme de Savoie, ou à croûte lavée comme la mimolette, le morbier, le reblochon.
• Les fromages à pâte pressée cuite sont l’abondance, le beaufort, le comté, l’emmental français, le parmesan et la tête de moine.
• Les fromages à pâte persillée, comme le roquefort ou la fourme d’Ambert, ensemencés et contenant des moisissures dans la masse.
• Les fromages fondus sont à base de fromages pressés ou à pâte cuite. Ces fromages sont fondus à chaud et cuits pendant trois minutes, avec l’ajout de sels de fonte, d’additifs et souvent de beurre. Ils sont en général enveloppés dans du papier d’aluminium.
• Les fromages de chèvre ou de brebis sont de la même façon déclinés en secs, demi-secs ou frais, selon leur degré d’affinage, et sont fabriqués, vous l’aurez compris, avec du lait de chèvre ou de brebis ou un mélange de ces laits.
Sur le plan nutritionnel, les fromages présentent les mêmes intérêts que le lait, c’est-à-dire une vraie richesse en protéines, variable selon le produit et surtout le contenu en eau, qui “dilue” les protéines !
Les fromages les plus riches en protéines sont les fromages à pâte pressée, avec 26 g de protéines pour 100 g en moyenne. Les autres fromages affichent une quantité variable de protéines, de 15 % pour les fromages pour enfants jusqu’à 20 % pour les fromages italiens et, surprise, les fromages allégés.
Ce sont des protéines d’excellente qualité car elles proviennent du lait. Le “moins” des fromages, reste leur teneur en matières grasses, en moyenne de 25 %, mais surtout très variable, de moins de 10 % pour des produits allégés à plus de 30 % pour les plus riches.
La valeur calorique des fromages affinés ne descend que très rarement en dessous de 250 kcal pour 100 g, plus fréquemment autour de 400 kcal pour les fromages pressés, qui sont donc les plus gras.
Il n’y a pas de sucre dans leur composition et donc quasiment plus de lactose dans les fromages pressés.
L’autre “moins” est leur contenu en sel : 500 mg de sodium (1,25 g de sel) pour 100 g en moyenne, valeur qui peut atteindre 1 g de sodium (2,5 g de sel) aux 100 g pour les fromages bleus. C’est donc un produit à contrôler soigneusement, notamment en cas de régime sans sel.
Le vrai avantage nutritionnel des fromages est leur teneur en calcium. Il faut rappeler, malgré leurs détracteurs, que les produits laitiers peuvent couvrir environ 45 % des besoins en calcium chez les adultes, un taux qui est encore plus important chez les enfants.
On y trouve également de la vitamine A, ainsi que la vitamine D.
Sachez que les fromages d’appellation contrôlée font aujourd’hui partie des rares produits qui ne contiennent ni conservateurs, ni additifs, ni colorants. Un gage de qualité qui fait partie du patrimoine gastronomique français.
• Pour les fromages industriels, plus la liste des ingrédients est courte, mieux c’est ! Méfiez-vous des préparations fromagères à base de lait, dont la qualité nutritionnelle et le goût ne correspondent pas toujours à ce que l’on attend.
• C’est la quantité de matière grasse qui fait la valeur calorique du produit, et il est préférable, non pas d’essayer de trouver les moins riches, mais ceux qui vous font le plus plaisir, en contrôlant la quantité selon la richesse calorique du produit. Le camembert, la mozzarella, la feta, les fromages de chèvre frais ont des teneurs énergétiques faibles par rapport aux autres.
Les fromages en portions individuelles sont relativement intéressants pour doser sa consommation, mais sont souvent proposés pour des fromages de moins bonne qualité, notamment gustative. Il vaut donc mieux préférer les fromages entiers à portionner soi-même, quitte à acheter à la coupe la juste quantité nécessaire pour la semaine.
Mais parmi les plus classiques, Camembert, Emmental, chèvre… comment les consommer pour conserver plaisir et équilibre alimentaire ? Je vous dis tout dans la vidéo qui accompagne cet article, en passant par le parmesan et la feta pour vos salades d’été
Posté le 13 mai 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Face au surpoids et à l'amaigrissement, les hommes et les femmes ne sont pas sur un pied d’égalité. Pourquoi les femmes ont-elles naturellement plus de masse grasse, pourquoi les hommes maigrissent plus vite ? On en parle !
Il y a une différence flagrante entre les hommes et les femmes au niveau de la composition corporelle. Une femme, de façon physiologique,a naturellement deux fois plus de masse grasse qu’un homme.
La disposition de la graisse chez la femme se situe essentiellement dans la partie basse du corps : le bas-ventre, les fesses, les hanches et les cuisses, ce qui est en fait une différenciation sexuelle.
Chez un homme, la graisse se concentre surtout sur la partie haute du corps depuis l’abdomen jusqu’à la nuque. Généralement – je précise qu’il s’agit d’une moyenne –, l’apparition d’un surpoids ou d’une obésité se manifeste exactement de la même façon.
L’homme va grossir du haut du corps et la femme du bas du corps. Voilà pourquoi une obésité du bas du corps est dite gynoïde, alors qu’une obésité du haut du corps est dite androïde.
Bien-sûr, plus nous avons de masse grasse, plus grands sont les risques pour la santé. Mais sa localisation reste l’outil principal pour définir la dangerosité d’un surpoids ou d’une obésité.
Ainsi un homme qui aurait une disposition de la graisse comparable à celle d’une femme est moins “à risque” et inversement une femme qui aurait une augmentation dédiée vers le haut du corps serait plus à risque.
En effet, la graisse située au niveau du haut du corps et dans l’abdomen se trouve au contact des organes les plus nobles, comme le foie, le pancréas, l’estomac. Cette graisse présente au contact des organes est intéressante car elle se libère plus rapidement que les autres graisses, mais inversement en se libérant dans le circuit sanguin, elle perturbe le fonctionnement du foie mais aussi l’action de l’insuline.
C’est ce qu’on appelle le syndrôme métabolique, l’accumulation de graisse au niveau de la ceinture abdominale, entourant les organes “nobles” du corps cités ci-dessus.
En avoir un peu est très utile, en avoir trop peut devenir dangereux. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est plus difficile de perdre la graisse située au niveau des membres ou des fesses, car elle ne se libère que plus tardivement.
C’est toute la difficulté des gens qui ont des culottes de cheval ou une graisse périphérique très importante, pour lesquels seul un temps long de régime sera efficace afin d’éliminer ces zones de graisse qui sont celles qui torturent le plus, notamment les femmes.
Car effectivement, les hommes ont la chance, de par leur morphologie (moins de masse grasse et plus de masse musculaire) de dépenser plus d’énergie, même au repos et donc de maigrir plus vite.
Au cours d’un programme alimentaire, les hommes perdront rapidement les 1ers kilos et maintiendront un rythme de perte de poids plus important que les femmes ; même si cela peut également varier en fonction de chacun (histoire personnelle, activité, santé..).
Même si près de 80% des membres de Savoir Maigrir sont des femmes, les hommes sont de plus en plus nombreux à nous retrouver ! Pour des raisons de santé et de confort, ils ont aussi besoin de perdre du poids pour éliminer ce syndrôme métabolique caractéristique des hommes.
Dans la vidéo qui suit, je vous explique tout. Si vous êtes un homme, prenez les choses en main, si vous êtes une femme et que votre compagnon à pris du ventre, cela va vous aider à lui faire perdre du poids !
Posté le 6 mai 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
D’un point de vue nutritionnel, un féculent se définit comme un aliment d’origine végétale, source importante de glucides complexes (amidon). Il s’agit de notre principale source d’énergie. Voici tout ce que vous devez savoir sur les féculents pour profiter au maximum de leur bienfait, aliments qui sont la base de la majorité de l’alimentation dans le monde.
Les féculents ont plusieurs origines. Ils peuvent être d’origine :
- céréalière, c'est-à-dire issus du blé, maïs, riz...
- pseudo-céréalière (plante non-graminée) comme le sarrasin, quinoa, amarante potagère (partie de plantes) :
- racine ou tubercule comme la pomme de terre, patate douce, igname
- graines comme les lentilles, pois chiches, pois cassés et haricots secs
- fruits comme la banane plantain, le fruit à pain ou les châtaignes.
Les différences entre les féculents vont se faire principalement sur le taux de glucides et de fibres. Les minéraux et vitamines vont également varier d’un produit à l’autre.
Il est intéressant de consommer des féculents complets, ainsi enrichis en fibres (complets ou intégraux). En plus de l’impact positif sur le transit, la présence des fibres rend l’assimilation des glucides plus lente, ce qui ralentit l’élévation de la glycémie et favorise la satiété.
Les féculents complets apportent également une quantité supérieure de protéines végétales, lipides, vitamines et minéraux. L’absorption des vitamines et minéraux sera toutefois limitée par la présence de fibres.
Dans le cadre d’une alimentation équilibrée, il est conseillé de consommer une portion de féculents par repas. L’important est de raisonner les quantités et la fréquence de consommation qui doit laisser une belle place aux légumes dans les repas.
Les assaisonnements sont également à surveiller. On préconise :
- une portion de 150 à 200 g de féculents cuits (50 à 70 g sec) en variant les féculents, 1 à 2 fois par jour à moduler selon l’âge, l’activité physique et l’appétit ;
- l’ajout de matières grasses dans l’eau de cuisson est inutile. Il est également conseillé de saler modérément l’eau. Après cuisson, il est possible d’ajouter une petite quantité de beurre ou margarine (1 noisette) ou de crème fraîche (1 cuillerée à soupe) ;
- éviter de surcuire les féculents, ce qui permettra une élévation moins brutale de la glycémie ;
- pour le riz, favorisez les cuissons par absorption totale (un volume de riz pour deux volumes d’eau), qui évitent les pertes en nutriments (fuite dans l’eau de cuisson) tout en limitant les ajouts de graisses (riz pilaf). En cas de cuisson à la créole, modérez l’ajout de sel ;
- le risotto est une préparation particulière réalisée avec un riz rond et par totale absorption d’un bouillon aromatique et/ou de crème et/ou de vin blanc. C’est surtout la nature du produit utilisé pour hydrater le riz (crème, vin) et les ajouts après cuisson (parmesan, lardons...) qui feront varier les apports nutritionnels du plat ;
- si vous ajoutez une sauce, préférez les coulis tomate nature sans sucre ni graisses ajoutés ou une petite quantité de ketchup aux sauces industrielles du commerce, parfois riches en graisses. Soyez vigilant sur la composition;
- si vous ajoutez une portion de fromage râpé, limitez-vous à 20 g ;
- le riz rond, comme la semoule fine, se prête parfaitement à la réalisation de desserts : riz ou semoule au lait, gâteau de riz ou de semoule... On utilisera alors environ 15 à 20 g de riz/semoule pour 150 ml de lait demi-écrémé de préférence et en surveillant les ajouts de sucre.
Le pain étant un aliment de base de l’alimentation en France, vous comprendrez facilement l’importance de bien les intégrer à vos plans de repas.
Avec la vidéo qui accompagne cet article vous allez en apprendre encore plus.
Posté le 29 avril 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
J’ai voulu testé les sirops de sucre et autres produits qui se disent une “alternative” au sucre. Ces sucres “alternatifs” qui surfent sur la vague des régimes « zéro sucres » vous proposent de baisser votre consommation de “sucre”, en gardant le plaisir du goût sucré. Faisons un petit passage en revue des plus courants.
Il s’agit d’un sucre produit à partir de la sève des bourgeons de fleurs du cocotier. Après une très fine incision, les fleurs de noix de coco laissent s’écouler leur nectar, qui après cuisson permet d’obtenir le sucre de coco.
Celui-ci est composé jusqu’à 80 % de fructose. Il a un index glycémique plus bas que le saccharose (25 contre 65), cette mesure évaluant la capacité d’un glucide donné à élever la glycémie après le repas par rapport à un standard de référence qui est le glucose pur.
Toutefois vanter sa richesse en minéraux et vitamines ou en prébiotiques semble abusif dans la mesure où la consommation de sucre doit être limitée.
C’est un sucre simple que l’on retrouve essentiellement dans les fruits, le miel notamment. Il apporte autant de calories que le saccharose (sucre) soit 400 kcal aux 100 g, cependant il possède un pouvoir sucrant supérieur : pour le même goût sucré, on utilisera moins de fructose.
Le fructose possède un index glycémique plus faible que le saccharose de 20.
C’est un édulcorant naturel de la famille des polyols (sucre-alcool). Il est extrait de l’écorce de bouleau, il possède le même pouvoir sucrant et la même saveur que le saccharose, en revanche il est légèrement moins énergétique que ce dernier avec 2,4 kcal par gramme contre 4 kcal mais, précision importante, non absorbé par le corps. Il ne rentre donc pas dans le bilan calorique.
Il est l’un des ingrédients phares de la cuisine québécoise. On l’obtient par évaporation, à partir de l’eau d’érable à sucre recueillie par coulée au printemps. Il est moins riche en sucre du fait sa nature de sirop (61,5 % de saccharose, 1,5 % de glucose, 1,5 % de fructose) et contient près de 34 % d’eau, il est donc moins riche en calories que le sucre pur.
C’est le nouveau sirop tendance pour remplacer le sucre blanc. Il est issu de l’extraction de la sève du coeur d’un cactus, le plus utilisé étant l’agave bleue (ou agava tequila). Celle-ci est ensuite concentrée afin d’obtenir un sirop riche en fructose (76 %). Il est 22 à 25 % moins calorique que le sucre.
C’est un polyol peu calorique 0,2 kcal/g et il n’agit pas sur l’insuline. Il est donc, contrairement aux produits précédents, adapté aux diabétiques. Son pouvoir sucrant est toutefois plus faible que le saccharose, il faut augmenter la quantité d’environ 4 pour un goût sucré équivalent. Les études sur ce produit restent encore limitées.
Il s’agit d’une plante originaire d’Amérique du Sud dont on extrait une molécule responsable de son goût sucré : le rébaudioside A. Son pouvoir sucrant est supérieur à plus de 200 fois celui du saccharose tout en apportant aucune calorie.
À noter que la stévia supporte les cuissons jusqu’à 200 °C. Il existe désormais, de la stévia en feuilles bio. Trois feuilles de stévia suffisent à donner un goût naturellement sucré à vos boissons préférées. Une alternative naturelle intéressante.
Dans la vidéo qui suit, je vous explique en détail certains de ces produits. Et encore une fois, pour la plupart d'entre eux, c'est du sucre ! Faites attention aux discours marketing.
La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.