Savoir Maigrir

Commencer un régime : trouver ses vraies motivations

Posté le 15 avril 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Pour réussir un régime, il est fondamental de s’interroger sur la raison qui nous décide à passer à l’action. C’est la priorité des priorités. Si la raison n’est pas valable, même si votre régime est de premier niveau, c’est-à-dire parfaitement adapté à vous et à votre environnement, vous arriverez difficilement à suivre les consignes que l’on vous a données ou que vous vous êtes fixées. 

Une raison qui guide votre projet

La raison pour laquelle vous entreprenez une modification de votre alimentation est le seul élément assez fort pour vous permettre de surmonter les difficultés pratiques occasionnées par la mise en place d’une nouvelle alimentation. 

C’est aussi ce qui vous aidera à résister à la pression de la publicité qui vous pousse à acheter des aliments toujours plus riches en graisses et en sucres, et à tenir le coup dans toutes les occasions où vous serez sollicité pour manger plus que prévu. 

C’est cette raison qui vous donnera la motivation, la persévérance et l’endurance pour traverser cette période. Malheureusement, je rencontre fréquemment des personnes qui, soit sous la pression sociale, soit pour des raisons cosmétiques, pas toujours bonnes en plus, soit pour tromper l’ennui (j’ai déjà tout entendu !), vont démarrer un régime qui finira par échouer. 

On pourrait penser qu’il n’y a rien de grave à démarrer un régime pour le rater puis le reprendre quelque temps plus tard. Pourtant, nous savons désormais que l’enchaînement de prise et perte de poids, le fameux yoyo, est un facteur prépondérant de constitution d’un fort surpoids. Combien de fois dans ma carrière, ai-je reçu en consultation des personnes entre 30 et 50 ans qui avaient démarré leur premier régime à l’âge de 15 ans sous l’influence de leurs parents, d’une amie, d’un réseau social aujourd’hui, etc. 

Ils n’avaient pas réussi à maigrir, avaient perdu et repris du poids, plus qu’avant leur « régime », pour rejoindre les rangs de l’inévitable circuit des régimes avec pertes et reprises de poids constitutifs d’un état de surpoids. 

2 raisons à l’effet yoyo

Si les pertes et prises de poids occasionnent des surpoids, cela est dû à deux raisons : 

- la première est complètement médicale. Un régime a pour objet d’éliminer les triglycérides – les graisses – contenues dans nos cellules que l’on appelle des adipocytes. 

Lorsqu’on arrête ce régime et si l’on reprend du poids, non seulement on remplit à nouveau les cellules existantes de triglycérides mais, en même temps, on assiste au développement de nouvelles cellules. Ces cellules que l’on trouve sous la peau deviennent des adipocytes, c’est-à-dire des cellules ayant la faculté de se remplir aussi vite que les autres de graisses et ayant une forte envie de se remplir elles aussi. 

La capacité à grossir se renforce donc et rend les prises de poids beaucoup plus faciles et plus importantes. C’est tout le problème des régimes yoyo qui, avec la répétition, rendent beaucoup plus facile la prise de poids et beaucoup plus difficile la perte. 

- le second facteur est plutôt psychologique. L’échec de façon générale, y compris dans un régime, conduit à un état de frustration qui s’installe durablement dans le cerveau. 

Cela occasionne d’abord la peine de ne pas avoir réussi ce qu’on avait décidé d’entreprendre. Cette douleur, qui reste souvent non exprimée, entraîne un état de tristesse, de dévalorisation qui peut même parfois conduire à la dépression. On l’oublie en mangeant plus, quasiment pour se punir. 

Eviter les régimes à répétition

Ensuite, on rentre dans une espèce de course : l’envie de réussir là où on avait échoué explique les régimes à répétition. Au fond, le désir de maigrir devient une addiction comme une autre ! Ces deux facteurs sont terribles et dès lors qu’ils sont associés, le résultat ne peut être que mauvais. 

Avec le facteur médical, chaque reprise de poids fait augmenter le nombre de cellules adipocytes et accroît la facilité à grossir. Le facteur psychologique crée cette frustration qui rend les régimes de plus en plus difficiles et empêche de les suivre. Le cercle vicieux s’installe. 

Plus vous ferez de régimes, plus vous aurez du mal à les supporter. Vous échouez, donc vous reprendrez du poids. Et bien sûr en grossissant, vous augmenterez encore le nombre de cellules aptes à vous faire grossir. Vous grossissez encore plus et vous recommencez un régime… et ainsi de suite.
 

Pour aller plus loin, je vous propose de regarder ce tout nouveau témoignage sur la méthode Cohen. XXX, comme vous a sa propre histoire et ses propres raisons pour perdre du poids. Voici son histoire.

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Sport et apports nutritionnels, c’est selon votre niveau

Posté le 1 avril 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

On vous dit souvent que pour perdre du poids il faut faire du sport. Ok, oui, une activité physique contribue à la perte de poids à condition que l’alimentation soit adaptée. Mais quand on fait du sport, quels sont les apports nécessaires pour s’assurer de bonnes séances et en faire profiter son corps ?

Des dépenses qui varient selon l’activité

Les activités physiques telles que le cyclisme, la marche, la natation ou encore le rugby peuvent brûler entre 250 et 450 kcal par heure pour les femmes, et 300 à 700 kcal par heure pour les hommes, selon l'intensité. 

En revanche, des activités plus calmes comme la randonnée ou le jardinage consomment moins d'énergie, soit entre 150 et 200 kcal par heure pour les femmes et entre 150 et 300 kcal par heure pour les hommes.

Débutant ou expérimenté ?

Il est intéressant de noter que les débutants dépensent généralement 20 % de plus que les sportifs expérimentés, principalement en raison d'une gestuelle moins efficace. 

De plus, les femmes ont tendance à avoir un rendement énergétique plus faible que les hommes, sauf dans le cas de la natation où la masse adipeuse peut jouer un rôle.

L’importance des Protéines

Contrairement à une idée répandue, la consommation de protéines ne concerne pas uniquement les culturistes. Pendant tout exercice prolongé, les protéines du corps sont fortement sollicitées, jusqu'à 15 % de leur contribution à l'effort musculaire. La récupération de ces protéines peut prendre de 3 à 16 semaines, soulignant ainsi leur importance.

Recommandations en Protéines

Pour les sportifs d'endurance, un apport quotidien entre 1,50 et 1,70 g de protéines par kg de poids corporel est recommandé. Pour les sportifs de loisir, les recommandations traditionnelles de 1,20 g par kg de poids suffisent généralement. 

Les nouveaux pratiquants devraient augmenter leurs apports en protéines les deux premières semaines, tandis que les coureurs de longue distance peuvent nécessiter jusqu'à 2 g par kg de poids corporel et par jour pour soutenir leurs efforts.

En somme, comprendre la dépense énergétique et les besoins en protéines peut grandement aider les sportifs à optimiser leurs performances et à maintenir une santé optimale. 

Au -delà des protéines, il existe d’autres produits que les sportifs consomment.

Je vous explique tout dans la vidéo qui accompagne cet article !

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Carottes râpées, Piémontaise ou Taboulet ? Comment les choisir ?

Posté le 25 mars 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Les pauses déjeuners express poussent souvent vers la restauration hors domicile, et les grandes surfaces ont à ce titre développé une gamme de produits à emporter assez importante. Les salades composées et crudités en sauce connaissent ainsi un franc succès, grâce à l’image minceur dont elles bénéficient. Vérifions cela de plus près.

Un rayon divisé en 3 types de produits 

Vous trouvez des produits uniquement à base de légumes : crus et/ou cuits, uniques ou variés et en sauce (vinaigrette, rémoulade, mayonnaise, au yaourt ou fromage blanc, cocktail...). Les crudités étant peu caloriques, la sauce est le critère de choix principal.

Vous trouvez également des produits à base de féculents comme les taboulés, salades de pâtes, de riz... La qualité des taboulés, dont la recette de base ne nécessite pas d’ajout important de matières grasses, à tendance à se démarquer des autres produits. Toutefois, pour la plupart, ils n’incluent pas une portion de légumes suffisante.

Enfin, des salades composées qui incluent des légumes et/ou féculents et/ou une source de protéines et/ou du fromage, mais également toutes sortes d’ingrédients variés comme des ajouts de fruits frais ou secs, de graines oléagineuses, de croûtons... Les recettes sont très variables. 

Comment les choisir ?

L’image minceur de ce type de produits n’est pas toujours justifiée et la qualité pas toujours au rendez-vous. Un œil avisé s’impose ! Encore une fois, la liste d’ingrédients la plus courte sera la meilleure afin de minimiser surtout les additifs. Les épaississants, émulsifiants... sont inutiles dans de simples crudités vinaigrette, par exemple. 

On surveille la qualité de la sauce et des graisses utilisées. Si la sauce est servie à part afin de doser la quantité, c’est un point positif ! On privilégie les produits qui ne dépassent pas 10 % de lipides, soit 2 cuillerées à café d’huile. 

On évite les ingrédients clairement identifiés comme gras et constitués principalement de graisses saturées, néfastes en excès pour le système cardio-vasculaire : lardons ou autres charcuteries grasses, viande ou poisson pané, croûtons industriels, salades trois fromages... 

Misez sur la qualité des ingrédients : filet plutôt que viande traitée en salaison, fromage plutôt que préparation fromagère... S’il s’agit d’une salade composée, le volume alimentaire doit être suffisant pour vous rassasier. 

En plus des crudités, ne négligez pas les féculents, mais également les protéines, importantes pour la satiété et trop souvent négligées par les industriels en raison de leur coût. 

Quelques pièges

J’ai repéré 2 problèmes récurrents : 
- les produits annonçant une sauce légère ou à base de fromage blanc, mais qui restent tout aussi riches, 
- les salades qui se veulent complètes mais qui restent pauvre en protéines et/ ou glucides complexes, et donc ne représentent pas un repas complet. 

Il reste préférable d’éviter cette consommation au quotidien pour des raisons de qualité, d’apport en sel, mais également de budget. Pour les crudités seules, on surveille la quantité consommée : 100 à 150 g maxi, et on limite les graisses du reste du repas. 

Pensez toujours à trouver dans votre salade un féculent, ou accompagnez-la d’un morceau de pain. Couplée aux fibres des légumes et aux protéines, cette source de glucides complexes est indispensable pour éviter les fringales dans l’après-midi... Ne la négligez pas. 

Les recettes en mayonnaise, rémoulade, sauce caesar, cocktail doivent être consommées de manière plus occasionnelle. Et enfin, pensez aux produits nature sans sauce, vendus avec les salades en sachet. C’est une bonne option pour doser vous-même l’assaisonnement.

Dans la vidéo qui accompagne cet article, je scanne les carottes râpées, la piémontaise, le coleslaw et le taboulé trouvés en supermarché. Le fait maison restera mon meilleur conseil mais si vous venez à devoir consommer ces produits, voici les pièges à éviter et les astuces à connaître.

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Un dernier mot sur la méthode

La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.

Dr Jean-Michel Cohen
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